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Je crois que je te dois la vie [Tom]

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Je crois que je te dois la vie [Tom]

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    Keumi? Theri? Your choice...
    Camille W. Andreff




Féminin Nombre de messages : 305
▌AGE : 33
▌RACE : Double-Face
▌POUVOIR/ARME : Métamorphose humaine
▌JOB : Contortionniste chez les forains

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▌CITATION: Le concept même du paradis est un enfer car le fait d'essayer d'atteindre une seule et unique chose sans jamais pouvoir vraiment l'atteindre est infernal.

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MessageSujet: Je crois que je te dois la vie [Tom] Je crois que je te dois la vie [Tom] Icon_minitimeMar 9 Fév - 23:04

Je crois que je te dois la vie [Tom] Double10 Je crois que je te dois la vie [Tom] Icnecanyouhearme
Je crois que je te dois la vie

    Il commençait à se faire tard et j'étais toujours dans les coulisses du cirque, à regarder les numéros s'enchainer. Le mien était passé depuis longtemps mais je revenais toujours lors du rappel sur la piste car j'aimais bien se moment où les pitreries des clowns prenaient à parties tout les artistes. C'était un moment qui nous faisait tous beaucoup rire. Enfin, le dernier numéro se termina et nous fûmes presque tous rappelés sur la piste. Et les clowns ne ratèrent pas l'occasion pour liquider leur stock de tarte à la crème sur les autres artistes. Ce fut vite la course pour les fuir mais d'autres leur répondaient en utilisant la crème qu'ils avaient sur le visage. Et j'y étais. Malheureusement pour moi, mes cheveux étaient pleins de crème et je les avaient lavés le matin même... J'étais bonne pour les laver de nouveau avant de me coucher pour ne pas qu'ils soient collés le lendemain ou même pour ne pas tâcher mes draps. La représentation fut bientôt finie et je pus rentrer chez moi. Mais voilà, mon instinct me disait que j'étais suivit. Et comme j'étais une ancienne tueuse, je pouvais me fier à mon instinct qui m'avait déjà sauvé la vie plus d'une fois. Et cela ne rata pas. Alors que j'allais rentrer dans ma roulotte, un homme sortit des fourrées et courut vers moi. Lui jetant mon sac pour le ralentir, je pris mes jambes à mon cou.

    Comme j'étais pieds nus, j'arrivais à courir plus vite que l'homme derrière moi et c'était tant mieux. Et tout en courant, je me demandais comment le semer. Peut être en utilisant mon don au détour d'un tournant. Ou en le perdant dans les petites rues de Coffs. Mais tout en courant, j'étais déjà arrivé en ville. Et là, je sentais quand même que j'aurais du prendre une paire de chaussure dans le chapiteau. Mais je ne risquais pas de me douter que j'en aurais besoin. Je choisis donc un plan: utiliser une métamorphose humaine pour me cacher. Je pris le temps de me cacher dans une petite ruelle attenante pour prendre l'apparence d'une petite vieille aux cheveux gris. Mais quand l'homme passa devant la ruelle, mon illusion ne tient pas longtemps car j'avais toujours mon costume blanc de contorsionniste. Il se remit donc à me courir après. Jurant entre mes dents, je repris ma forme humaine et me remit à courir.

    Mais je compris que j'aurais jamais du faire cette métamorphose. Alors que je courrais, je fus soudain prise de vertige comme à chaque fois que je me transformais. J'oubliais toujours ce petit détail et là, cela pourrait causer ma perte. Je déboulais bientôt sur la grande place de Coffs Harbour et me dirigeais vers la fontaine pour reprendre un peu de force. Mais au moment d'enjamber le rebord, je ne levais pas suffisamment ma jambe et je me pris les pieds dedans. Je tombais lourdement dedans dans une grande éclaboussure. Je m'y du temps à reprendre contenance et me m'y à ramper pour sortir. Il fallait que je vois le bon côté des choses, mes cheveux étaient quand même propre maintenant. Alors que j'allais quitter le bassin, je sentis une main se refermer sur ma cheville et me tirer de nouveau dans le bassin. Mais comme j'étais contorsionniste, je pouvais tourner mon buste à 180 degrés et je pouvais donc lui envoyer mon poing dans la figure. Mais je ne compris pas comment il me lâcha mais il le fit. Je me glissais hors du bassin et restais couché un instant sur le pavé. Entre ma course, ma métamorphose et cette lutte, je pouvais me permettre de rester coucher quelques instants. De plus, j'allais pas passer inaperçu car, comme dit plus tôt, j'avais un costume blanc. Et que fais un costume blanc quand il est mouillé? Bingo, j'avais l'impression d'être nue... Et je me demandais ce qui s'était passé pour que l'homme me lâche soudain.
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    Tom A. Pitsburg




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MessageSujet: Re: Je crois que je te dois la vie [Tom] Je crois que je te dois la vie [Tom] Icon_minitimeMer 10 Fév - 0:45

    Cela faisait plusieurs soirs ou je trainais dans le cirque. J'observai les gens qui composaient la troupe, leur visage, leur costume, leur spectacle. Tout était passé au peigne fin. J'étais devenu, depuis bien longtemps maintenant un expert en matiere de cirque. Je connaissais toutes les ficelles de n'importe quel numéro. Je ne venais donc pas ici pour le spectacle, mais pour la troupe en elle-même. L'existence d'une telle cohésion entre les artistes me manquait, leur franche camaraderie, les soirées n'en finissant pas. Tout cela était bien loin maintenant, je ne pourrais refaire une telle chose que d'ici un siècle, si ça existe encore... Il y avait également une autre raison pour ma présence dans le cirque. Cette raison s'appelait Camille. Elle était la dernière fille à me faire tourner la tête. Elle et son doux parfum ennivrant, sucré et si subtil. Elle et ses gestes qui la font paraitre si fragile, si douce. Elle et son regard envoutant, pénétrant et pourtant parfois si dur. Je n'ignorait pas son passé, j'avais largement eut le temps d'en apprendre davantage sur elle avant d'arriver ici. Certaines choses m'avaient surprises, mais cela éclairait bien des points sur son comportement. Néanmoins, j'assistais aux représentations pour elle et son numéro de contorsionnisme. J'étais celui qui lui avait tout appris, celui qui avait été en quelque sorte son maitre, j'étais quelqu'un de proche de Camille et le fait de devenir quelqu'un qu'elle detestait mettais insupportable. Tout cela pour quelques braquages qui ne m'emmenèrent qu'en prison...

    Cam' était toujours aussi belle, voir même peut être plus. Ses contorsions étaient parfaites! Il fallait dire que je n'avais pas hésiter sur les compliments et les remontrances pour que ses gestes soient parfaits. Je me considérais comme bon professeur d'après les exploits de la jeune femme. Le souvenir de sa joie me revint rapidement en mémoire. J'y pensais tous les jours, toutes les nuits. Sa avait était tellement magique! Et il y a eut cette satanée descente de police pour des crimes commis depuis longtemps. Enfin, je ne pouvais m'en prendre qu'à moi même! Toujours est-il qu'en ce moment magnifique, je me trouvais sous le chapiteau à contempler les excercices de ma belle Camille. Le spectacle s'enchaina rapidement et les minutes passèrent sans que je ne m'en rende compte. Vint le tour final, l'appel qui cloturait la soirée. Comme tous les soirs ça terminait en bataille générale entre les artistes et je ne pouvais m'empécher de rire devant les visages couverts de crème. Tous les spectateurs riaient et applaudissaient avec joie. Une telle bonne humeur était contagieuse et je ne pouvais que sourire et rire.

    La fin arriva et tous sortirent. Je me melais à la foule, il n'était pas encore temps qu'elle sache que je suis là. Elle allait dire que je la suivais, ce qui n'étais pas totalement faux, mais je ne voulais pas l'affronter, pas tout de suite. Comme tout le monde je sortis donc, mais un mouvement retint mon attention. Cacher dans les fourrés, un homme attendait. Il ne devait vraiment pas être net pur se cacher ainsi. Préférant me méfier de lui, je me mis à proximité, près à intervenir s'il le fallait. Rapidement je vis arriver Camille et l'homme que je surveillais la prit en poursuite. Je ne pouvais intervenir maintenant, surtout qu'elle pouvait encore très bien s'en sortir seule, elle en était capable. Je la suivis donc de loin, profitant du noir pour me dissimuler comme une ombre. L'agresseur était légérement plus lent que Camille, mais celle ci eut la mauvaise idée d'entrer dans une rue. Je vis ce qu'il s'y passa, elle se transforma ne vieille femme, simplement les vétements de coincidaient pas et l'homme la reconnu très vite. Je les suivis de nouveau mais remarquai très vite la faiblesse de la jeune femme. Je devais intervenir! Elle tomba dans la fontaine qu'elle venait de rejoindre et j'en profitai pour l'aider. J'arrivai à coté de l'homme alors que celui ci venait de prendre le poignet de Camille. Avec un sourire mauvais, je lui pris son poignet et le tordit d'un coup sec, le cassant. Il n'eut même pas le temps d'hurler, déjà je plaquai une main froide sur sa bouche, approchant mes lèvres de son cou et murmurant pour que lui seul comprenne.

      "Tu te tais ! Et tu ne touches pas à la demoiselle, sinon tu auras des problèmes, de sérieux problèmes!"


    Quand je levai les yeux, j'aperçu le regard de Camille, mais pas simplement. Son costume était blanc... et mouillé. Détournant le regard, j'attendais qu'elle commence à parler...
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    Camille W. Andreff




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MessageSujet: Re: Je crois que je te dois la vie [Tom] Je crois que je te dois la vie [Tom] Icon_minitimeMer 10 Fév - 1:38

    Je reprenais mon souffle tout en essayant de comprendre pourquoi l'homme m'avait lâché. Mais pour l'instant, j'attendais que mes vertiges se calment pour ne pas avoir de malaise en me redressant trop brusquement pour voire ce qu'il se passait. Mais j'entendais un murmure, comme des paroles mais le son était trop éloigné pour que je comprenne quoi que se soit des paroles de l'étranger. Car cela ne pouvait pas être l'homme que j'avais vu me poursuivre. Il devait obligatoirement y avoir une deuxième personne, cela expliquerait pourquoi il y avait cette voix et pourquoi l'homme ne m'avait plus poursuivit et m'avait même lâché. Je me redressais en faisant attention de ne pas faire trop de gestes brusques. Tournant la tête ver le bassin de la fontaine, je croisais un regard vert émeraude qui ne m'était pas inconnu. Un regard que je n'avais pas croisé pendant trois ans car il était en prison et que j'avais toujours voulu éviter de le revoir. Rien quand croisant son regard, je me retrouvais dans cette petite maison qui avait été la notre quand on travaillait ensemble. Mais voilà, il m'avait menti et je le détestais maintenant. Et voilà que nous nous retrouvions dans la même petite ville perdue au fin fond de l'Australie et qu'il me sauvait la vie.

    J'étais furieuse car je savais qu'il m'avait suivi maintenant. Mais d'un coté, il m'avait sauvé la vie. Mais cela ne changeait rien pour moi, il m'avait suivi et je ne savais pas depuis combien de temps il m'espionnait. Je vis qu'il immobilisait mon agresseur en lui tordait le poignet. Mon regard se porte de nouveau sur Tom et se fit dur et froid. Je me relevais d'un bond et je tombais à genoux de nouveau, prise de vertige. Je pris le bord de la fontaine à deux mains en priant pour que cela cesse. Je mis bien une minute pour ne plus avoir cette sensation que ma tête était prise dans une centrifugeuse. Je me remis donc sur mes jambes tout en douceur et redressais en douceur la tête. J'en profitais pour coller un nouveau coup de poing sur le visage de mon agresseur. J'aurais pu, je l'aurais pris par les épaules et lui aurais coller la tête dans la fontaine jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Mais j'avais plus important à faire. Toujours furieuse et pas du tout calmé par mon coup de poing, je me tournais vers Tom.

      "Je peux savoir ce que tu fais là?!"


    Diable, il avait pas changé d'un pouce. Toujours aussi ténébreux et énigmatique... Et toujours aussi jeune. C'était comme si le temps n'avait pas d'effet sur lui. Et à mon plus grand malheur, il était toujours aussi beau. C'est en venant à cette conclusion que je revis la dernière chose qui c'était passé entre nous, notre baiser. Et dieu savait que je voulais oublier cette partie de ma vie ainsi que de l'oublier, lui.
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    Tom A. Pitsburg




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MessageSujet: Re: Je crois que je te dois la vie [Tom] Je crois que je te dois la vie [Tom] Icon_minitimeMer 10 Fév - 2:21

    L'homme que je tenais emprisonné n'était vraiment pas fier. Il transpirait à grosses goutes et retenait un cri d'agoni. J'avoue que j'y étais allé un peu fort, mais on agresse pas une demoiselle, encore une de mes amies, même si celle ci me hait. Pour le moment je n'osais le lacher. Il allait certainement crier sur tous les toits qu'on l'avait agressé, chose qui n'était pas totalement fausse... Lentement j'otais ma main de la bouche de cet humain à l'odeur de peur. Il n'osait plus bouger et il avait tout à fait raison car au moindre mouvement suspect, j'étais pret à l'envoyer compter les moutons... Mon regard se porta sur Camille. D'après le bruit que faisait la jeune femme, elle était en difficulté, mais je ne pouvais me permettre de lacher l'abruti qui l'avait suivi. Pourtant ce n'était pas l'envie qui me manquait. J'aurais tellement aimé pouvoir l'aider et ainsi remonter un peu dans son estime... Mais bon, j'avais eut la chance d'être là et de pouvoir l'aider. Mais ou était passée la tueuse professionnelle ?! Celle qui s'en sortait à tous les coups ?! Camille avait changé, je pourrais même dire qu'elle se battait moins qu'avant. Je ne connaissais pas non plus toute sa vie durant les trois ans passés, mais cela me faisait mal, la voir comme elle était en ce moment...

    Je la vis néanmoins se relever lentement. C'était en quelque sorte un soulagement de voir qu'elle allait un peu mieux. Bien sur son visage avait les traits d'une personne exténuée, mais elle était debout et d'après ce qu'il entendait, elle se portait pas trop mal. Et cela fut confirmé par le coup de poing à son agresseur. Sa au moins c'était fait... Il n'allait certainement pas recommencer. Camille, quand à elle, était furieuse, déjà je l'avais remarqué par le regard dur et froid qu'elle me jeta et également par les pulsations de son coeur. Il en faisait du bruit pour une simple retruovaille... Et je savais que ce n'était pas bon signe du tout. Je relachai l'homme qui me génait plus qu'autre chose maintenant et le vit courir comme jamais il n'avait du courir pour s'éloigner de nous. Le malheureux devait nous prendre pour des fous... Mais il avait bien mérité tout cet excés de colère!

      "Je peux savoir ce que tu fais là?!"


    Je lui répondis tout d'abord par un haussement des épaules. Je savais qu'elle se doutait que je la suivais et cela n'arrangeait rien...Mais je ne pouvais me résoudre à lui dire la vérité. D'accord, encore des mensonges et c'était la tout le problème. Soit j'étais totalement sincére et je lui avouais que je la suivais, ou alors je continuais dans mes mensonges en sachant qu'un jour ils pouvaient me rattraper et bien plus vite qu'on ne le croit. Je souhaitais la garder, l'avoir près de moi pour le restant de ses jours et le mensonge n'avait pas fonctionnait, ou plutot l'abscence de certains détails de ma vie... Je lui souris tristement.

      "Je sais que tu sais que je te suivais donc inutil de te mentir, cela ne me mène nullepart... En tout cas je t'en pris, ce n'était rien, j'ai adoré te sauver la vie..."


    Mon sourire s'élargit, montrant mes dents d'un blanc parfait. Elle m'en voulait toujours et c'était bien cela le problème... Si seulement elle pouvait me comprendre... Malheureusement pour cela elle devrait connaitre ma véritable identité et je ne pouvais l'effrayer maintenant, pas en la revoyant enfin. Le souvenir de notre baiser était toujours présent, brulant. Je ne pouvais me résoudre à l'abandonner sans avoir essayé, même si ce serait d'une difficulté presque insurmontable en vu du caractère de Camille.
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MessageSujet: Re: Je crois que je te dois la vie [Tom] Je crois que je te dois la vie [Tom] Icon_minitimeMer 10 Fév - 3:26

    Il était ici... Seigneur... *Depuis quand t'es croyante toi?* *Theresa!* Ah oui, j'avais oublié de vous présentez Theresa, ma deuxième identité. Theresa n'est autre que l'autre femme à l'intérieur de mon corps. J'étais une double face, une sorte de schizophrène en quelque sorte. Et cela, personne ne le savait, même pas mes parents. Je disais que j'avais un certains don mais personne ne connaissait l'existence de Theresa, à mon grand bonheur. C'était la seule chose que j'avais caché à Tom sinon je lui avais tout dit de mon passé, des coups de mon père jusqu'aux massacres que j'avais commis en tant que protectrice de mon pays. Au fond de moi, je sentais de l'éxitation, ce qui faisait que mon rythme cardiaque s'emballait. Mais il y avait aussi Theresa qui en rajoutait une couche. J'essayais de me contenir, de rester calme et d'oublier trois minutes cette petite allumeuse qui scouatait un coin de ma cervelle. Ainsi, il avouait qu'il m'avait suivi. Belle avancée Tom, au moins, il t'arrive de me dire la vérité maintenant. La deuxième partie de sa phrase me laissa un peu conne, je dois l'avouer. Oui, il m'avait sauvé la vie. Faisant la moue, j'eus un rictus qui se voulait être un sourire moqueur.

    "Je m'en serais sortie toute seule si tu n'étais pas arrivé. Et tu me suis depuis quand?"

    Aie, non, me sourit pas.. Trop tard. Je détestais quand il me souriait ainsi, cela avait le don de me faire craquer. Et Theresa cherchait la moindre faille dans mon armure pour prendre le contrôle de mon corps. Et le problème, c'était que la différence entre moi et Theresa n'étais visible qui nous étions nue lors de la transformation. Theresa avait un étrange tatouage dans le bas des reins, tatouage qu'elle c'était faite faire un jour où j'avais été trop faible pour la contenir. Mais d'un coté, cela nous permettait de nous différencier. Manque de chance pour moi, Tom ne le savait pas et ne le saurais donc jamais mais Theresa pourrait s'en servir car elle semblait trouver Tom à son goût. Ce qui m'arrangeait pour une fois. Mais voilà, j'avais relâché mon attention et donc affaiblis mes défenses et Theresa prit possession de mon corps.

    La faille que j'attendais tant s'ouvrit et je me faufilais pour reléguer Camille au simple rang de conscience, ce que j'étais normalement. Oui, cet homme était tout ce qu'il me plaisait et même si moi aussi j'avais le mensonge en horreur, il était trop canon pour que je ne lui pardonne pas. Pauvre camille, si elle savait ce que je m'apprêtais à faire, elle essayerait de reprendre le contrôle immédiatement. J'avais moi aussi remarqué que notre costume était devenu transparent et je comptais bien m'en servir pour faire craquer le jeune homme. Me faisant aguicheuse, je faisais ce que Camille n'oserait jamais faire. Je me dirigeais vers lui en roulant légèrement des hanches et posais doucement mes mains sur ses épaules.

    "Je sais que tu m'as sauvé la vie mon brave Tom. Oublies ce que je viens de dire et reprenons où nous nous étions arrêté."

    Ah Camille avait enfin compris et nous nous opposions une lutte sans réserve pour qu'elle reprenne le contrôle et que moi, je le garde justement. Mais rien de cette lutte intérieur ne se lisait sur mon visage et je pus donc mettre la deuxième partie de mon plan en action. Bah oui, je voulais les mettre ensemble, comme sa, je pourrais coucher avec lui quand je voudrais. Me issant délicatement sur la pointe de mes pieds, j'allais poser mes lèvres sur celle de Tom quand Camille reprit le contrôle. Un petit moment d'inattention et elle en avait profité.


    Quand je rouvris les yeux, je vis tout de suite le visage de Tom près du mien et j'eus un mouvement de recul. Je détestais plus que tout Theresa et j'étais furieuse de ce qu'elle avait voulu faire. Pauvre Tom, il allait me prendre pour une folle. Tant mieux, il ne s'attacherait plus à moi dans ce cas. Mais moi, je deviendrais quoi? Car nos retrouvailles avaient réveillés en moi quelque chose que je voulais à tout prix ignoré et que Theresa allait sûrement utiliser. D'ailleurs en parlant d'elle...

    "Oublie ce que elle vient de dire, il ne se passera rien entre nous!!"

    Oups, petit lapsus révélateur... C'était partit tout seul et Tom allait sûrement se poser des questions. Et je ne me voyais pas lui répondre: "Ah oui, j'ai une deuxième personnalité qui peut à tout moment prendre le contrôle."
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MessageSujet: Re: Je crois que je te dois la vie [Tom] Je crois que je te dois la vie [Tom] Icon_minitime

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